ANIM ST-VALENTIN - Leah et Roméo

Week end en amoureux, rien que moi et ma jolie blonde. C’était vraiment magique, mais comme chacun de ses moments passés avec Leah depuis toute cette année dernière. Je me sentais si bien avec elle que c’était presque comme dans les contes de féés, si j’avais su avant que ça faisait ça d’être amoureux, je me serais lancé plus tôt.

On était arrivé sur place, au centre-ville, et on avait tout le week end pour en profiter. Un taxi nous avait conduit de l’aéroport jusqu’à dans cet hôtel qui était vraiment charmant. Je crois que la chambre était réservée pour la saint valentin, c’est surement pour ça qu’on y retrouvait une décoration très colorée sur le rouge.

Il y avait même des pétales de roses sur le lit, si j’avais voulu commanditer tout ça, j’aurais surement essayé un truc de même, mais là c’était tout déjà fait. Je laissais Leah entrer avec moi dans la chambre et découvrir ce qui nous attendait, autant dire deux jours qu’on risquait de ne pas oublier de sitôt.

- Je comprends pourquoi ils appellent ça suite cupidon.

Je sais que Leah aime beaucoup tout ce qui est romantique, elle serait surement heureuse ici. Si moi je n’étais pas aussi charmant que les princes dans les livres, j’aimais bien quand même que ma jolie blonde soit heureuse, et ça me faisait plaisir de découvrir autant de jolie chose dans la chambre. Il y avait même une bouteille de champagne dans un panier cœur.

- Mais il arrive trop tard ce cupidon, j’ai déjà été touché par sa flèche.

Posant mon sac dans un coin, je vais retrouver ma partenaire pour l’embrasser tendrement. Un baiser en gage de plein d’amour qui suivrait ce week end. Je voulais la remercier d’être ici avec moi, après tout je sais que je ne suis pas facile à supporter, et que je l’aimais aussi pour ça, la façon qu’elle avait de me rendre meilleur.

- Ça va être super ce week end.

On était rendu dans cet hôtel de vacances, et tout paraissait déjà tellement agréable. J’aurais pu être bien n’importe où avec Leah, mais c’était notre petit week end rien qu’à nous, et on profiterait de ce temps pour faire des choses qu’on ne fait pas à la maison. La chambre était tellement colorée que je souriais en dénonçant ce vilain cupidon qui avait déjà frappé.

- Ça sera moi cupidon ce week end !

Je mimais un arc avec des flèches, comme si je tendais la corde en direction de ma belle que je voulais toucher. Elle était appliquée à ranger ses affaires, et c’était drôle de voir avec quel sérieux elle faisait son armoire. D’ailleurs en la toisant je l’embêtais un peu, parce que ça me faisait rire de la voir ainsi.

- Tu n’es pas obligée de ranger tout aligné ! C’est pas une bibliothèque avec des livres.

En vrai je n’avais jamais fait attention au fait qu’elle aimait tant ça, que tout soit ordonné, parce que je n’étais pas forcément le roi du rangement de mon côté. Je laissais finir Leah dans sa quête de rangement, m’occupant de mes propres affaires dans un coin pour ne pas déranger son œuvre. Mais quand elle avait fini, je venais la trouver avec un baiser tendre.

J’étais tout content de retrouver ma jolie blonde, même si maintenant j’avais la joie de la voir chaque matin. Je ne suis pas sur qu’elle sache à quel point c’était magique pour moi depuis qu’on habitait ensemble, et je comptais bien profiter de ce week end en amoureux pour lui dire combien j’étais heureux avec elle.

- Me parler !? C’est pas ce qu’on est en train de faire.

Un peu curieux, et inquiet, je me demande ce qu’elle veut m’annoncer qui nécessite que je m’asseye. Je la regarde, la dévisage même un instant et viens prendre un petit coin de se grand lit pour poser mes fesses. D’ailleurs je tapote près du lit à côté de moi avec une main pour inviter Leah à me rejoindre, le matelas est tellement tout doux qu’on dormirait bien.

- Je suis tout à ton écoute mon ange.

Que rêvé de mieux qu’une destination au soleil pour profiter tout les deux d’un week end en amoureux ? J’étais bien avec ma belle bibliothécaire, et je comptais profiter de notre moment à fond. Ça n’était pas comme si on ne se voyait pas déjà tous les jours, à l’école et même à la maison maintenant, mais chaque fois que je la voyais sourire, c’était comme si je retombais amoureux pour la première fois.

Pour l’occasion j’avais même fais semblant d’être l’ange de l’amour, attaquant la blonde avec une flèche imaginaire quand elle vient me taquiner sur mon âge. Je n’ai pas de problème avec ça, même si on avait une différence d’âge, personne pour l’instant ne semblait troublé par ça. Mais je prends quand même un air indigné.

- Heille ! Dis celle à qui on changeait ses couches il y a encore pas si longtemps.

Il y avait moins de différence, enfin je l’espère, entre l’instant des couches de bébé de Leah, et ce moment où je devrai mettre des couches de vieux. Enfin, je l’espérais, mais tout ça c’était juste du vent, effacer par ce baiser d’amoureux. C’était toujours très joueur entre nous, et c’est ça que j’aimais, le côté pétillant de Leah.

L’observant ranger son linge de façon si parfaite, je me contente de mettre le mien sans le froisser dans un petit coin pour avoir de la place. Je lui souris quand elle tire la langue, et fond un peu plus à chaque minute. Je me sentais si bien avec elle, et ne me doutais pas un instant du sujet qu’elle voulait entamer.

Alors quand elle dit qu’il fallait discuter, je la rejoins quand elle s’arrête de ranger. Elle s’assoit à côté de moi, et je la détaille du regard quand elle essaie de m’expliquer sa grande nouvelle. Elle prend ma main, et je la laisse faire, sentant par la même occasion que ça n’était plus un jeu, les yeux de Leah étaient totalement sérieux.

- Un bébé ? Tu veux dire que … ?

Je garde ma main appuyée sur son ventre, et relève les yeux vers elle. Ça parait tellement surréaliste que je ne me rends pas compte tout de suite des implications. Je baisse mes yeux sur ce ventre qui n’était pas du tout rond encore, en tout cas je ne le voyais pas si changé, et tapote avec deux doigt pour chercher à nouer un contact.

- La flèche de cupidon à atteint sa cible ?

Il faut dire que cette année passée, nous n’avions pas arrêter de faire l’amour, une façon de rattraper tout se temps perdu à n’être que l’amie de Rosie et le grand frère de Rosie. Je remonte mon regard sur le visage de la blonde encore un peu anxieuse, et viens caresser sa joue d’une main avant de l’embrasser.

- C’est pour ça que tu ne veux pas que je mette de couches … elles sont déjà réservées

Rendu dans notre chambre d’hôtel, je laissais Leah prendre ses aises comme elle le voulait. Depuis qu’on vivait tout les deux, j’avais appris à la laisser faire ses rangements comme elle le souhaitait. Même si je me moque parfois de ses tocs de bibliothécaire, parce qu’elle aime que tout soit bien ordonné, c’était quelque chose qui me faisait craquer en vrai.

On se chamaillait, et s’embrassait, comme d’habitude, depuis près de deux ans maintenant. C’était fou comme tout était facile et rapide avec Leah, mais il fallait bien ça pour rattraper ce temps qu’on avait perdu à laisser nos sentiments nous échapper.

Je l’avais rejointe près du lit pour écouter cette grande nouvelle qu’elle voulait m’annoncer. Et si je la sentais un peu étrange, nerveuse, je trouve un sourire immédiat lorsqu’elle annonce que nous allions avoir un bébé. C’était comme si elle était soulagée d’un poids, alors que je ne comprenais pas bien pourquoi.

- Heille ! Bien sur que je suis content.

Elle avait posé ma main sur son ventre un peu avant, et je commençais à chatouiller doucement la peau, comme à la recherche d’une réaction à l’intérieur. Je remonte mon regard du ventre vers les yeux de ma belle, surpris de voir qu’elle appréhendait ma réaction. Est-ce que je lui avais fait croire que je ne voulais pas de bébé avec elle ?

- Pourquoi je ne serais pas content ???

Je posais une vraie question avec un ton interrogateur. Mais quand même curieux, je reportais mon attention sur le ventre, en relevant un peu plus le chandail de Leah pour avoir une meilleure vue sur le ventre. Je fais un petit rond avec mon doigt autour de son nombril, essayant de voir à travers la peau comme si j’avais des yeux à rayon X. Je m’approche et dépose un baiser sur son ventre en poussant ma blonde dos contre le matelas.

- Du moment que je reste ton Turner préféré !? Il y a pas de trouble.

Leah aimait bien m’embêter en disant que je n’étais pas son Turner préféré, mais je sais qu’au fond c’est faux ! Je viens caresser son ventre avec mes lèvres en papillonnant de baiser autour de son nombril. Je n’avais pas réellement remarqué, mais maintenant que je sais, c’est vrai que son ventre c’était légèrement arrondi.

- Pourquoi tu as dit 1 ou des bébés ??

Leah venait d’annoncer cette nouvelle qui changerait notre vie pour de bon. Je ne m’étais pas attendu à ça en venant ici, mais je ne pouvais qu’accueillir cet évènement avec le sourire. Je ne me rendais pas encore vraiment compte, le temps que chaque information monte et s’interprète dans mon cerveau de mathématicien, je reste près de ma blonde à caresser son ventre.

Elle se met à rire, et à reculer ma main d’une façon différente de d’habitude. Je n’avais pas compris qu’il faudrait que j’agisse peut-être différemment avec une future maman. Il y avait un petit être à l’intérieur, notre bébé à tout les deux. Je relevais la tête pour contempler les jolis yeux de ma bibliothécaire quand elle dit de ne pas faire ça.

- Et ça, j’ai le droit !?

Je m’approche doucement, sans plus toucher son ventre pour venir lui donner un baiser plein de tendresse du coin des lèvres. Je suis le plus heureux du monde, même si je ne le montrais peut-être pas, j’étais tout fier et un peu perplexe à son idée de parler de jumeau. Quand Leah me démontre que tout est possible, mon esprit de statisticien revient à la charge.

- Oh ! ça fait combien de probabilité ?

Tout en posant la question, je vais chercher mon téléphone pour regarder en quelques switch d’écran ce qui est donné comme chiffre sur internet. C’est plus par curiosité, et avoir des données concrète que pour éviter d’y penser. Les résultats sont plutôt différent d’un site à l’autre, mais la tendance reste la même.

- Ici, on dit 3% de chance en temps normal. Ça monte à 17% si un parent à déjà eu des jumeaux avant … mais ils disent rien pour la grand-mère.

Dans ma tête je fais un ratio entre 3 et 17 essayant d’imaginer, mais je vois bien que Leah n’a pas forcément envie d’entendre des chiffres en ce moment. Sur quoi je repose le téléphone dans un coin du lit, et reste toujours posé près de Leah, ayant du mal à quitter son ventre des yeux. Je passe une main dans ses cheveux, en glissant mes doigts de façon amusée dans sa chevelure.

- Ça dit aussi qu’il y a de forte probabilité que bébé ait les cheveux blonds ! Il ou elle sera joli comme sa maman !

L’annonce de Leah venait de modifier l’ambiance de ce séjour en amoureux. C’était la bonne occasion pour se retrouver les deux, et c’était le meilleur endroit pour parler de ça, même si je n’avais rien vu venir. Quand elle m’explique que j’allais être papa, je reste un peu hébétée, sans vraiment savoir ce qui allait arriver.

J’avais déjà pu m’occuper d’enfant, mais j’étais loin d’imaginer ce qu’on ressent quand c’est le sien. J’essaie de comprendre les chances qu’on aurait sur l’arrivée de plusieurs bébé, et très vite d’autres chiffres se bousculaient dans ma tête. Il faudrait que je me renseigne, mais pour l’instant il n’était pas question de faire autre chose.

- Tu n’étais pas si nulle en math quand tu me demandais à t’aider pour tes devoirs !

C’était les premières fois où j’avais passé du temps seule avec Leah. Quand elle était plus jeune, j’étais content d’aider la copine de Rosie à faire ses maths, même si je ne savais pas quand on faisait des exercice ensemble qu’elle ne pensait pas qu’aux maths.

Accueillant la nouvelle en souriant, j’imaginais à quoi pourrait ressembler un bébé de nous. On était d’accord sur le fait qu’il serait beau, et qu’on allait l’aimer très fort cet enfant. Leah fini alors par s’approcher de moi, et me pousse sur le lit en me chatouillant. Je ris, avant de lui bloquer les mains quand elle était positionnée au-dessus de moi.

- Tricheuse, tu as dis que moi j’avais pas le droit de faire ça.

Quand j’ai voulu m’approcher de son ventre tout à l’heure, Leah m’a fait comprendre qu’il ne fallait plus la chatouiller. Je la toise du regard, avec toujours ses poignets dans mes mains, pas serré, juste assez pour essayer de l’empêcher de m’attaquer. Je libère alors une main, et avec la mienne, je vais remonter doucement son chandail au niveau de sa poitrine pour faire sortir le ventre.

- Ta maman elle ne veut pas que je te touche ! Où est ce que je pourrais la chatouiller ?