Rosalee venait de vivre les pires 24 heures de sa vie, la pire des journées, elle adorait ses petites sœurs, adoraient passer du temps avec elle, faire la folle, en prendre soin. Elle les aimait profondément et donc acceptait toujours de dépanner. Après une soirée extraordinaire, elle avait finit par s’assoupir dans le salon et avait accrocher une chandelle qui avait mit le feu à la maison.
Rosa avait donc mit le feu et n’avait pas réussit à sortir sa plus jeune sœur à temps, Angélique était décédée et Rosalee avait cela sur la conscience depuis qu’elle avait apprit la nouvelle. Puis, elle avait aussi et surtout appris que le feu avait été déclenché par sa chandelle, qu’elle avait mise juste pour parfumer l’air et que sa sente bon dans la maison.
Elle s’en voulait et depuis, elle ne faisait que se renfermer sur elle-même, elle avait vécu une grosse crise de colère. Elle avait tout arraché de sur elle, soluté, bandage pour ses brûlures, oxygène, elle avait refuser qu’on lui touche, qu’on lui parle, complètement dans son nuage de réaction, elle ne voulait plus qu’on prenne soin d’elle. Elle avait supplier son père de la laisser partir de l’hôpital ne voulant plus être soigner.
La réaction de sa mère avait resté marquer dans sa tête, elle voyait le trou, bon on lui avait fait des soins de force suite à la signature de son père, elle avait hurler, crier, puis depuis quelques heures, on l’avait libérer de ses liens, elle était de dos à la porte, cacher sous ses couvertures. Elle n’avait pas vraiment dormit la dernière nuit, avait un regard vide, bien que quand son père approchait elle le suivait du regard. Elle savait que sa mère ne lui pardonnerait jamais, elle venait de tuer sa sœur…elle était une meurtrière !!!
Son père avait été se chercher un café ou peut importe, elle n’avait pas enregistrer l’information, elle n’Avait rien avaler depuis l’annonce, elle n’avait pas faim, pas soif, elle jouait après un morceau de bandage, qui camouflait ses brûlures, quand elle avait essayer de sortir sa bébé sœur de la maison, enfin de la sauver, mais rien n’avait fonctionner !
Il y avait aussi ce médecin qui était venu, mais elle ne bougeait plus de dos, sous ses couvertures, elle n'avait qu'un pensé qui l'obsédait maintenant...si au moins elle avait pu redonner un bébé à sa mère et ensuite se tuer, elle aurait pu réparer un peu sa gaffe, lui donner un bébé de son sang, et mettre fin à ses jours. Elle ne pensait qu'à la meilleure façon de partir de cette vie, elle pleurait toutes les larmes de son corps la nuit, et le jour elle restait de marbre, la situation lui tournait en boucle dans la tête. ELle passait ses nuits à regarder les dernières photos qu'elle avait prise avec ses soeurs, oui elle se faisait du mal, mais elle refusait d'oublier, d'être heureuse et elle se promettait de se le faire payer jusqu'au jour de sa mort !
Peut-être un peu naïvement, Adam s’était attendu à avoir un peu de répit durant l’été. Monsieur le carriériste s’était même permis un peu plus de vacances qu’à l’habitude. Il espérait passé du temps avec ses deux princesse Adélys et Rosalee. Sa vie amoureuse avait été un échec monumental, ayant deux filles avec des mères différentes et s’amourachant des mauvaises filles. En revanche, ses filles il en prenait un soin presque maladif! On lui avait d’ailleurs souvent reproché d’être non seulement trop permissif, mais de se laisser berner par les yeux doux de celles-ci. Il était resté en bons termes avec la mère de Rosa, partageant souvent des moments même en « famille ». Jamais Rosalee n’avait manqué une fête des mères avec Helena et ce même si c’était sa semaine de garde et si Helena voulait partir en voyage, Adam s’organisait pour lui permettre de l’avoir. Bien que différents, les deux avaient une grande amitié l’un pour l’autre, c’est juste qu’avec le temps ce n’est plus d’amour, mais de l’amitié que les deux ressentaient.
Rosalee avait donc toujours été traitée en princesse par Adam. Même si ça vie n’était pas parfaite, il ne pouvait pas s’imaginer qu’elle soit différente. Ses deux princesses lui donnaient un sens à sa vie et sa carrière était florissante. Il n’avait jamais négligé ses enfants pour autant et les filles avaient eu un père relativement présent pour elles. Ce qui était encore le cas cette fois, ce n’était pas Adé qui avait besoin de soins mais Rosalee, lorsqu’il avait su pour l’incendie, il s’était dépêché de venir sur les lieux laissant tout en plan. Bon Adé n’était pas mal prise, il s’était assuré que Benji soit avec elle.
Il avait été là lorsqu’on avait annoncé à Rosalee que c’était elle qui avait mis le feu à la maison. Enfin, lui un psychologue et le capitaine des pompiers. Pour tout le monde, ça avait difficile à passer comme moment. Adam aurait préféré ne jamais devoir gérer ce genre de situation. Adam avait laissé Rosalee avec Marshall un petit 15 minutes le temps d’aller signer des papiers. Certes, il avait plus de dégagement affectif que le reste de la famille. Quand il était revenu, Marshall lui avait laissé le champ libre et il s’était allongé dans le lit de sa petite puce. Doucement, il glisse son bras autour d’elle pour la serrer.
« Papa est là Rosalee, je sais que tu ne dors pas! »
Dit-il en lui jouant délicatement dans les cheveux pour la calmer un peu, car il la sentait tendu.
Rosalee n’avait clairement pas prévue que ce drame arrive, encore moins que ça chamboule sa petite vie de princesse, sa saison de balle qui était commencer, très bien commencer en plus, bientôt les tournois, c’était une ligue à l’année ou presque 1 ou 2 mois de congé, mais sinon elle adore ce sport. Entre ça, elle progressait énormément avec la musique et que dire du surf. Elle avait hâte à cette été pour en profiter avec ses amis, relaxer, enfin ce que les adolescentes font bien sûr. Cependant, cet été elle ne serait clairement pas dans cet état d’esprit…enfin si elle se rendait à la fin de la saison. Elle aimait profondément ses parents, sa famille et depuis ce drame, qui ne daitait que de peu, mais qui semblait une éternité, elle n’était déjà qu’un zombie.
Elle écrirait, quand elle irait « mieux » des lettres d’au revoir ou d’adieu à ses proches, elle ne ferait pas ça dans l’hypocrisie, elle essaierait d’expliquer, mais pour le moment ça ne sortait pas du tout, elle n’arrivait pas à le nommer. Adélys en sachant ce qui se passait, avait bien sûr dit à son père d’y aller, bon ça restait qu’elle était semi-paralysé et avait besoin que quelqu’un prenne soin d’elle…enfin niveau propreté, mais elle avait finit par accepté que Benjamin le fasse aussi de temps en temps, un peu moins morose, elle acceptait un peu plus sa condition et ne pensait plus à toujours vouloir en finir, bon bien sûr que ça lui arrivait des journées difficiles, quand ça ne fonctionnait pas comme elle le voulait, mais Marshall, son orthopédiste, l’avait mit au défi de marché un jour, à moins qu’elle ne préférait se faire trainer toute sa vie, et ça avait piquer son orgueil.
Rosalee était clairement une des plus choyés niveau parents séparés, parce que les deux étaient amis et donc pas de chicane, de dispute, toujours de belles ententes, qu’elle soit chez son père à la fin de semaine de la fête des mères ou vice-versa, elle passait toujours du temps avec les deux aux bons moments. DE plus que l’un ou l’autre choississe une semaine différente pour voyager, tous le monde s’acclimatait et elle était largement gâtée dans tout ça. Oui sa mère souvent ne pouvait pas partir quand elle voulait, son père c’était un peu plus négociable, dépendamment ses contrats et ses procès bien sûr.
Bien qu’au début, c’était la tristesse, la peine et le début d’un processus de deuil…enfin suite à la mort le début du processus de deuil a toujours lieu. Depuis cette annonce…cette scène qui repassait toujours aussi dans sa tête, un psychologue avait été présent, mais c’était la colère qui était sortie, son refus d’être soignée, la culpabilité envers sa mère, son beau-père, l’humiliation d’être la meurtrière de sa sœur, la tristesse, l’angoisse, tout ressortait. Elle s’en voulait, ne voulait plus rien, on lui donnait des calmants pour l’aider à absorber un peu le choc craignant une autre crise. Elle ne savait pas que son papy prévoyait un internement, parce que clairement ça briserait ses plans.
Son père était partie de la pièce, mais depuis l’annonce, on ne l’a laissait jamais seule, il y avait toujours un membre de sa famille présent, jamais sa mère par contre et Rosalee pouvait la comprendre de ne plus être capable de la regarder, parce que même elle éclaterait un miroir si on lui en donnait un. Elle ne ressentait pas la faim, ni la fatigue, mais passait de longues minutes, heures, sans bouger cacher, enfin quand on lui permettait.
C’est ainsi qu’elle finit par sentir son père contre elle, son parfum elle le reconnaîtrait d’entre 1000. Son papy était un homme sage, il n’avait pas besoin de parler pour qu’on sache tout ce qu’il pensait et les minutes avec lui s’était passé ainsi, avec un petit contact physique, alors qu’il lui dit qu’il sait qu’elle ne sort pas, elle se recule un peu pour se coller contre lui. « Papa …j’ai tué ma sœur, c’est de ma faute » Si elle ne parlait pas beaucoup, son père était et serait à vie le premier homme de sa vie, elle n’osait clairement pas le regarder et fixait toujours le vide en le laissant lui flatter les cheveux. Elle avait sursauté en sentant sa présence et fixait toujours le vide, sans trop laisser sortir ses émotions !
Mar 27 Juin - 6:16
